Le Parc Marin de la Côte Bleue : présentation

28 km de côtes. A l’est, la ville de Marseille; à  l’ouest, les ports pétroliers de Fos, Lavéra et le débouché de l’Etang de Berre.

Richesse du Parc Marin : 192 espèces appartenant à  75 familles sont référencées dont roussette, baudroie, sole, mérou (espèce protégée), loup, muges, saupe, corb (espèce patrimoniale), daurade royale, sar commun, sars tambour, vérade, sparaillon, charax, girelles, serrans, rougets, merle, lasagne, crénilabres et rascasses. La plupart de ces espèces ainsi que les oursins et les violets présentent un intérêt commercial pour la pêche. A ces espèces s’ajoutent : hippocampes et syngnathes, gorgones, quelques grandes nacres de Méditerranée, dattes de mer, éponges, cnidaires (anémone de mer et méduses), vers (spirographes, néreïs et planaires), échinodermes (ophiures, étoiles de mer, holothuries), mollusques (poulpes, moules, arapèdes, limaces de mer), crustacés (crevettes, crabes, bernard-l’ermite, balanes, langoustes et homards), cigales de mer dont la grande cigale. Enfin, parmi les espèces invasives, Caulerpa racemosa est présente.

L’effet « réserve ‘ des réserves

Cet effet réserve se traduit notamment par le retour du mérou brun et du corb, et par l’augmentation de la population et des tailles moyennes des espèces ciblées par la pêche (4 fois plus de sars dans la réserve de Carry qu’hors réserve ; 1,6 fois plus de girelle et 2,7 fois plus de serrans : les espèces cibles de la pêche à  la ligne de loisir)

Surveillance, études et communication

Les réserves sont sous la surveillance quotidienne des agents assermentés du Parc dont les actions en mer et à  terre vont de la prévention à  la mise en garde, verbalisation, demande d’appui auprès des services de Gendarmeries ou de Polices.
Enfin, le Parc collabore à  des programmes scientifiques , participe à  la campagne « Ecogestes pour la Méditerranée ‘ destinée à  sensibiliser les usagers de la mer, joue un rôle d’information et de communication dans le cadre de divers salons et manifestations, s’inscrit dans plusieurs réseaux et partage son expérience lors de projets de réserves et d’immersion de récifs

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