Quand la voie prud’homale sert d’exemple…

Ce 1er décembre 2010 s’est réuni le Comité de programmation du Groupe FEP varois pour voter les projets à  financer, et sélectionner de nouveaux projets à  venir. Au cours de cette longue réunion ont été présentés différents axes (études scientifiques, pescatourisme, portail internet, livre, bornes touristiques…) dont le compte-rendu sera prochainement disponible.

Concernant la communication de L’encre de mer, les prud’hommes présents ont manifesté leur soutien à  L’encre de mer : revue et site internet. « Une revue et un site internet pas comme les autres… une revue qui change l’image du pêcheur… qui est envoyée aux élus et à  la Commission à  Bruxelles… qui est connue dans le monde de la pêche… qui part facilement auprès du grand public lors de manifestations… »

L’équipe de rédaction tient à  remercier ces prud’hommes pour leur soutien « inconditionnel » à  L’encre de mer tout en remarquant que la démarche a été inspirée par la voie prud’homale : avancer posément, avec des articles de fond et sur la base de notre propre conviction, même si cela ne colle pas toujours à  l’actualité. Accepter un décalage fréquent avec le sentiment que l’on avance plus sà’rement en prenant le temps de la réflexion, et en s’appuyant sur le ressenti plutôt que le réactif, respecter profondément la parole de l’autre, sa cohérence et sa culture jusqu’à  prendre le temps de retranscrire mot à  mot ses explications…

C’est un pari audacieux qui n’est pas « rentable » dans notre monde actuel, et qui n’aurait pu voir le jour sans l’appui presqu’inconditionnel des collectivités territoriales : Région PACA, Département du Var et récemment Toulon-Provence-Méditerranée [1] ainsi que l’Etat et le FEP dans le cadre du Groupe FEP varois.

C’est une démarche engagée depuis 5 années à  laquelle se sont associés toutes les personnes interviewées, nous accordant tout leur temps (et leur patience sà’rement) pour nous faire réellement comprendre et sentir le message qu’elles avaient à  transmettre. Il est rare qu’après cela ne se soient pas tissés des liens d’amitié et établie une relation de confiance et de reconnaissance mutuelle.

C’est un partage d’équipe où chacun se sent libre de poursuivre son propre chemin, heureux finalement de pouvoir croiser nos modes d’expression (peintures, photos, textes), et ce qu’ils véhiculent au-delà  des mots.

A notre façon, nous donnons corps et voix aux témoignages d’hommes en prise avec la nature. La sagesse prud’homale dont ils héritent, tout comme leur liberté d’agir alliée au respect des cycles saisonniers, forcent nos traits, nos avancées. Qu’ils en soient remerciés !

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